Les satyres apparaissaient dans la mythologie grecque comme des démons de la nature. Certaines parties de leur anatomie provenaient du corps des êtres humains et d’autres des boucs. En conséquence, sur la tête humaine d’un satyre se dressaient les cornes et les oreilles d’un bouc. Par ailleurs, tout en possédant des jambes humaines, ces êtres étaient pourvus de sabots et d’une queue chevaline très fournie. Enfin, tous les satyres affichaient un sexe continuellement en érection, symbolisant le penchant vicieux de ces êtres.

Les écrivains décrivaient les satyres comme des êtres particulièrement malicieux et se laissant facilement emporter par leurs envies. Ils appréciaient par exemple passer du temps à se cacher derrière les arbres pour espionner les Nymphes. Ils sortaient alors souvent de leur cachette pour l’unique plaisir d’effrayer ces jolies femmes. D’ailleurs, les satyres étaient reconnus pour leur excentricité, leur amour un peu trop grand du vin et leur sexualité grossière. En somme, leurs comportements transgressaient tous interdits sociaux de l’époque.

Les premiers Satyres sont considérés comme les fils de Hermès (le dieu messager) et de la nymphe Iphtimé. Dans d’autres récits, on attribut la paternité à Dionysos (le dieu du vin) qui avait  fait succomber une naïade, Nicée, en transformant en vin l’eau de la fontaine à laquelle elle s’abreuvait. Dans d’autres histoires, cependant, les satyres possédaient au départ une forme tout à fait humaine et étaient serviteurs de Dionysos. Or, le dieu dernier se métamorphosait continuellement, que ce soit en bouc ou en jeune fille, et la déesse Héra en était irritée. Elle modifia donc l’apparence des satyres afin de punir Dionysos de ses excès.

 

Les satyres célèbres

 

Silène fut le tout premier satyre à voir le jour. C’était un être aussi grossier que ses successeurs, mais possédant en lui une sagesse qu’il révélait quelque fois, lorsqu’il y était contraint. Il est d’ailleurs intéressant de savoir que le mot silène était aussi employé en tant que nom générique donné à tous les satyres lorsqu’ils devenaient âgés.

Un autre satyre est particulièrement célèbre pour ses talents de musiciens ; il s’agit de Marsyas. Ce dernier a récupéré une flûte inventée par Athéna (la déesse s’en était débarrassée, car elle n’appréciait pas le gonflement de ses joues lorsqu’elle en jouait). Marsyas apprit donc à jouer de cet instrument à vent et, d’ailleurs, excella à cet art. Il était tellement satisfait de son talent qu’il défia Apollon de produire une musique plus belle que la sienne. Le dieu, ne doutant pas de sa supériorité avec sa lyre (un petit instrument à cordes), accepta de défi.  Lors du concours, cependant, Marsyas était en avance sur Apollon. Le dieu proposa alors qu’ils jouent avec leurs instruments à l’envers. Bien entendu, le dieu remporta la victoire et châtia son rival en le suspendant à un pin et en l’écorchant vivant.

 

Source: http://antre.atspace.com/satyres.html
Les satyres dans la mythologie grecque

A propos de l'auteur

Archiviste du web, je parcours la toile et déterre des recherches et informations oubliées ou inédites. Je m'intéresse aux phénomènes paranormaux depuis 2001. Je suis aussi un grand fanatique de l'histoire de l'art et des mythologies.

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