Le terme Walkyries signifie « celles qui choisissent les morts au combat », ce qui résume bien la fonction de ces femmes dans la mythologie nordique. Servantes et messagères de leur père, le dieu Odin, ce sont elles qui décidaient du dénouement de chaque bataille. Leur tâche s’étendait jusqu’à sélectionner quels hommes seraient appelés au trépas. En conséquence, les guerriers, lors des affrontements, ne levaient jamais les yeux au ciel de peur d’attirer les filles d’Odin.

Les Walkyries devaient aussi choisir les plus valeureux morts au combat pour les mener au Walhalla et, ainsi, en faire des Einherjar, les soldats d’Odin. D’ailleurs le héros qui devait être choisi par les Walkyries avait une vision avant de périr ; il apercevait de magnifiques femmes blondes et armées montées sur leurs chevaux, tendant les mains en signe d’appel.

Lorsqu’elles ne se trouvaient pas sur un champ de bataille, ces jolies vierges servaient le festin et la boisson aux braves guerriers du Walhalla. Elles devaient ensuite desservir la table après le repas et s’assurer que les cornes de bière des Einherjar ne soient jamais vides.

Certains récits conféraient aux Walkyries la capacité de se changer en cygnes et, ainsi, de voler et se camoufler parmi les créatures terrestres. Ce faisant, elles se rendaient parfois vulnérables. En effet, elles appréciaient aller se baigner dans l’eau douce toutes nues, en cachant leur peau de cygne dans les buissons tout près.

D’autres poèmes plus anciens les présentent sous un jour beaucoup plus sinistre. En effet, elles y apparaissent comme des femmes cruelles et sanglantes. Elles tissaient sur une toile, sans aucune pitié pour les hommes, le déroulement de chacun des combats. Leur métier à tisser, aussi répugnant qu’elles, était conçu à partir de crânes, d’intestins, d’une épée et d’une flèche.

Enfin, le nombre et les noms des valkyries varient selon les légendes ou les poèmes. Quelquefois elles sont douze, d’autres fois treizes, ou encore davantage. Voici certains des noms qu’elles possédèrent : Skeggjöld (époque des lances), Skögull (combat), Hildr (bataille), Prudr (force), Hlökk (éclat), Herfötur (lien de l’armée), Göll (vacarme), Geirölul (lance pointée), Randgridr (ravage des boucliers), Geirahöd (combat de lances), Hrist (frémissante), Mist (brume), Radgridr (avide de pouvoir), Reginleif (fille des dieux), Brynhildr , nommée aussi Sigrdrifa (qui donne la victoire), Hjörprimul (qui manie l’épée), Sanngridr (féroce), Svipul (versatile), Gunnr (lutte) et Göndul (baguette magique).

 

Helgi et Kara

L’histoire d’Helgi et Kara nous raconte une histoire d’amour qui s’est déroulée entre une Walkyrie et un homme.  Helgi était un guerrier qui nourrissait un amour profond et dévoué pour la belle Kara. Celle-ci l’accompagnait toujours au combat. En ces moments, elle se vêtait se sa peau de cygne et chantait en volant dans le ciel au dessus de son amoureux. Ses mélodies enlevaient la motivation du cœur des ennemis d’Helgi qui baissaient leurs gardes. Le beau rêve du couple ne pu toutefois pas durer éternellement. En effet, lors d’un combat, Kara vola près d’Helgi et fut frappée par l’épée de celui même qui détenait son amour. Elle mourut de la suite de ses blessures et la vie n’apporta plus jamais le bonheur au cœur d’Helgi.

 

 

 

 

Source: http://antre.atspace.com/walkyries.html
Les Walkyries dans la mythologie Germanique, Nordique et Scandinave

A propos de l'auteur

Archiviste du web, je parcours la toile et déterre des recherches et informations oubliées ou inédites. Je m'intéresse aux phénomènes paranormaux depuis 2001. Je suis aussi un grand fanatique de l'histoire de l'art et des mythologies.

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